mercredi 30 avril 2014

Sites patrimoniaux célèbres

Je suis tombée par hasard sur des photos des sites patrimoniaux célèbres partout à travers le monde. Ce qu'il y a de particulier avec ces clichés, c'est qu'ils montrent la disparité incroyable entre les sites touristiques et les alentours. Moi qui rêve toujours de voyager et de voir ces monuments ou places connus, j'ai été un peu déçue de voir que le ségrégation est aussi présente, surtout pour le Taj Mahal et les pyramides de Gizeh. Ces photos vont vraiment changer votre perception et nous prouvent que les guides touristiques illustrés peuvent parfois nous faire de fausses idées.  

http://www.policymic.com/articles/86975/15-famous-landmarks-zoomed-out-tell-a-bigger-story?utm_source=policymicTBLR&utm_medium=main&utm_campaign=social

lundi 28 avril 2014

Féminisme

Bon, j'aborde un sujet que j'ai beaucoup touché cette année, mais qui me passionne tout de même : le féminisme. J'ai décidé de partager mon opinion sur le sujet parce que nous sommes dans une époque où la majorité des gens ne pensent pas que la défense des droits des femmes est importante, que c'est quelque chose d’arriéré et qu'il n'y a plus rien à faire pour améliorer la condition féminine. Mais c'est totalement faux. Bien que les droits féminins aient considérablement évolués depuis l'époque paléolithique, il y a beaucoup de progrès à faire. Seulement en me fiant à ce que je vois dans les réseaux sociaux, je peux constater à quel point la culture du viol et le rapport de supériorité homme-femme sont présents. Voici des photos que j'ai vues sur le différents sites de réseautages : 
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Toutes ces photos démontrent que la condition des femmes à l'ère de l'hyper sexualisation n'est pas la meilleure et que le féminisme a un rôle décisif à jouer dans notre société. Certaines des photos présentées précédemment sont des blagues et n'ont comme seul but de faire rire, mais le problème avec ce genre d'humour, c'est qu'il normalise des comportements inacceptables, comme le viol ou le jugement des filles pour leurs choix. Les raisons pour être féministe sont innombrables. Parce que les violences faites aux femmes de 15 a 44 ans tuent plus que la guerre, le cancer, la malaria et les accidents de circulation. Parce qu'une femme sur trois sera victime d'assauts (sexuels ou physiques) non désirés. Parce que les femmes représente un tiers des 780 millions de personnes dans le monde qui sont analphabètes. Parce que lorsque notre professeur M. Pépin nous raconte l'histoire de sa mère qui a reçu une batterie de cuisine de la part de son mari et qui n'était pas contente, plusieurs élèves crient "féministe!", comme si c'était un terme négatif, ou comme si sa frustration n'était pas légitime. Parce que, justement, le mot féminisme fait plus penser aux femmes poilues, extrémistes et lesbiennes haïssant les hommes et voulant "dominer le monde" qu'à la défenses des droits des femmes et l'égalité des sexes. Parce qu'une femme poilue ne sera même pas considérée comme féminine. Parce que l'égalité salariale n'est encore pas appliquée dans certains endroits du monde, et même au Canada, dans quelques domaines. Parce que Miley Cyrus est jugée par le monde entier, mais Robin Thicke, l'homme derrière elle, n'est pas victime des critiques (d'ailleurs son vidéo "Blurred Lines" n'est pas l'un des plus gratifiants). Parce que trop de gens croient que les filles qui s'habillent de façon révélatrice provoquent leur propre viol. Parce que le statut légal du foetus est remis en question par le gouvernement Harper. Parce que parler de masturbation masculine est un sujet acceptable, mais la masturbation féminine est plus taboue, et parfois même considérée comme quelque chose d'outrageux. Parce que la société tente encore et toujours de contrôler le modèle que devrait suivre les femmes afin d'être "belle". Parce que les commentaires sur n'importe quel article féministe nous montrent qu'on en a besoin. Bref, la liste des raisons pour lesquelles le féminisme est essentiel est (presque) sans fin! Je ne peux pas comprendre que cette lutte continue encore en 2014, et même qu'elle s'aggrave encore... Les femmes font des choix et il n'y a aucune raison de les humilier pour ce qu'elles décident de leur plein gré. 
Pour d'autres articles connexes :
http://urbania.ca/blog/4805/avortement-culture-du-viol-meme-combat
http://urbania.ca/blog/5023/lavorteuse-de-paille    

mercredi 23 avril 2014

Amour // Jenny - Richard Desjardins

Le texte que j'ai choisi sur l'amour est celui de Richard Desjardins; "Jenny", de l'album "Kanasuta", sorti en 2003, que j'ai connu grâce à mon père quand j'étais jeune. Il me disait toujours : "écoute ça, Céci, c't'e chanson-là, elle est belle en maudit" toutes les fois où elle commençait. Maintenant que je l'écoute plus vieille, je ne peux qu'être d'accord avec lui.

« Tes p'tits mots doux oubliés au fond d'mes boîtes à lunch
Pour me donner l'espoir, c'est mieux qu'la Bible
Tes soupers après mes journées dures et ennuyantes
Pour que j'm'endorme toujours en homme libre
Ton coeur toujours là à m'attendre
Indulgent comme une mère de tueur
Oh Jenny, ma lueur
J'pas trop fort en affaire comme ceux qui volent avec leurs plumes
Je n'ai que ma sueur pour toute fortune
J' te donnerais tout ce que j'ai mais faudrait encore une fois
M'en aller l'emprunter
J'n'ai tu broyé du noir à toute vouloir lâcher
Comme si j'étais d'un concours de courage
Nos seules vacances, c'était quand on allait s'coucher
Mais laisse-moi t'dire, ta peau, c'est mieux qu'une plage
Et chaque nuit, j'veux tenter ma chance
Parmi un grand mariage d'oiseaux
Oh Jenny, mon ange
Quand j'vois quequ'chose de beau à chaque fois je pense à toé
À mes yeux t'es la sœur d'la beauté
J'te donnerais tout c'
que j'ai mais ça tiendrait d'un p'tit casseau
Toute c'que j'ai, c'est moé
J'essaye de faire en sorte que quand tu penses à moé
Tu m'dises que t'aurais pas pu trouver mieux
C'te christie d' vie je l'ai d' travers, c'est ben ça l'mystère
Comment t'as faite pour me rendre heureux?
À soir, mon beau camion vient de livrer
Un merci grand comme la mer
Oh Jenny, comme la mer
C'est comme disent les crackés : j'vas r'venir un jour sur terre
Je s'rai un chèque en blanc à ton nom
J' te donnerai tout ce que j'ai mais c' pas sérieux parce qu'au fond
Toute c'que j'ai, c'est toé »


J'aime vraiment cette chanson parce qu'elle prouve qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un langage soutenu et d'utiliser des mots compliqués pour montrer son amour à quelqu'un. Les sentiments dégagés dans ce texte sont vrais, forts et intenses. J'adore les comparaison du coeur de Jenny avec celui d'une mère de tueur, ou de sa peau avec une plage. La simplicité du texte est ce qui lui donne son charme. L'homme qui aime Jenny est tellement reconnaissant envers elle pour tout ce qu'elle a fait pour lui, pour l'avoir aider à tenir bon en lui donnant son amour et ces paroles sont une forme de remerciement infini, qui peut se traduire également en admiration. On pourrait aussi interpréter que c'est un homme de peu de mots ou de ressources qui a écrit le texte, mais qu'il est tout de même capable d'émotions profondes, et c'est la raison pour laquelle je l'aime beaucoup.  


mardi 25 mars 2014

Les Indociles - Camille Rebetez et Pitch Comment

Dans la campagne suisse, à la fin des années soixante, nous rencontrons Lulu, Joseph et Chiara, des jeunes adolescents de 17 ans, dans la saga en bande dessinée intitulée Les Indociles. Cet ouvrage est écrit par Camille Rebetez, un auteur suisse ayant étudié à l'UQAM pour son baccalauréat et sa maîtrise en écriture. Il est également co-fondateur du Théâtre Extrapol. Les illustrations sont de Pitch Comment, lui aussi Suisse. Il enseigne dans le domaine de l'édition libre à l'École supérieure des beaux-arts, à Paris. Ce duo nous amène dans un univers jurassien assez conventionnel, où un groupe de trois jeunes se forme, ces jeunes veulent du changement, désirent briser les idéaux traditionnels, défaire les préjugés et vivre leurs vies comme ils l'entendent.

Lulu, le héro de la BD, vient d'une famille aux allures normales, mais qui cache quand même quelques petits vices. Un père ouvrier qui vit, tapi au "terrain", une mère qui en a parfois trop sur le coeur et deux jeunes soeurs qui tombent occasionnellement sur les nerfs... Le jeune en quête de soi, expérimentant et découvrant différents aspects du début de la vie adulte est en surplus d'hormones et éprouve quelques fois des difficultés à les régir. Il commence à écouter Léo Ferré, tente de faire les "vraies choses la vie". Joe, lui, vient du milieu bourgeois et il est le fils d'un patron d'usine d'horlogerie. Il voudrait lui aussi des fois se délier de ses contraintes, ou revoir sa belle Anglaise... Chiara, la fille du groupe, est Italienne, et sa famille est immigrée. Elle, elle veut vivre comme elle le souhaite, librement et gaiement. Elle fait également office de conseillère pour Lulu, qui aurait tellement aimé plus...! Elle explore plusieurs aspects du début de la vie adulte comme la drogue, la sexualité, les moeurs débridées, le goût de découvrir. Ensemble, les trois quidams se lanceront dans des aventures, des découvertes et des anecdotes, que ça soit sur les bancs de la taverne du village ou ailleurs. 

Ce que j'ai le plus aimé dans cette bande dessinée, ce sont les dessins et le thème central de l'oeuvre. J'ai trouvé les dessins très beaux, ils étaient vacillants, nerveux. J'ai beaucoup aimé la façon dont ils étaient faits, ils allaient très bien avec le récit. Le thème, très marqué par la contestation sociale (les insolences du patronats ou le racisme par exemple) mêle la quête d'identité avec le désir de la jeunesse à voir la société changer. J'ai beaucoup aimé le tome 1 (sur 6) des Indociles et je compte bien finir la saga.

           

vendredi 14 mars 2014

Océan Mer - Alessandro Baricco

Je viens de terminer un livre hors de l'ordinaire qui m'a beaucoup surprise; Océan Mer de l'italien Alessandro Baricco. En passant au radar les étagères de la bibliothèque afin de me trouver une lecture avant de partir en voyage, j'ai repéré ce titre (que je trouvais très beau) parmi les centaines d'autres livres. Je me suis donc seulement fiée à la couverture et au résumé... Je n'ai pas été déçue!

Océan Mer est un récit très poétique qui raconte l'aventure de sept personnages plus étranges les uns que les autres vivant dans la pension Almayer, lieu "qui existe à peine" situé au bord de la mer. Avec des descriptions plus que belles de ce qu'est l'océan, on est entraîné dans un univers qui met en scène un artiste qui peint avec de l'eau de mer, une jeune fille trop fragile pour vivre, mais trop vivante pour mourir, une femme ayant commis l'adultère et tentant d'en guérir, un scientifique cherchant à délimiter l'océan, un rescapé de naufrage en quête de vengeance, mais trouvant aussi l'amour, un docteur lui aussi naufragé rempli de remords ainsi qu'un homme d'église qui écrit des milliers de prières. Ensemble, ils se retrouveront à cette étrange pension où ils comprendront qu'ils sont tous liés par leurs histoires ou leurs folies. Dans cette pension, où "on prend congé de soi-même", les protagonistes vivent alors une guérison collective en essayant de comprendre leurs propres existences, de la faire "cicatriser".

Ce que j'ai le plus aimé dans cette oeuvre, c'est la façon dont elle est écrite. Je n'avais jamais lu un livre dans lequel l'écriture est si peu commune. C'est un style très poétique et imagé, rempli de descriptions métaphoriques très jolies qui raconte le destin étonnant des personnages. Même dans la mise en page, parfois, la fin d'un paragraphe est le début d'un autre, ce qui rend la lecture vraiment agréable et intéressante. De plus, il n'est pas rare de voir dans ce roman des paroles des personnages, sans que l'on sache qui parle. On peut seulement le deviner par ce qu'ils disent... De plus, la ponctuation dans le livre est elle aussi unique. On retrouve de nombreuses virgules et également des tirets longs, qui font office de genre de parenthèse. Cela donne beaucoup de précision dans les descriptions et donne un style propre à l'auteur. J'ai vraiment aimé la façon dont était écrit ce livre. Le commentaire négatif que j'aurais à placer serait que parfois, le roman est dur à suivre et que ce n'est pas une lecture légère. Mais c'est le fait qu'il soit différent des autres qui le rend aussi captivant.

Voici quelques passages que j'ai aimés

« Pour que personne ne puisse oublier combien ce serait beau si, pour chaque mer qui nous attend, il y avait un fleuve, pour nous. Et que quelqu'un - un père, un amour, quelqu'un - capable de nous prendre par la main et de trouver ce fleuve - l'imaginer, l'inventer - et nous poser dans son courant, avec la légèreté de ce seul mot, adieu. Elle serait douce, la vie, n'importe quelle vie. »

« De l'autre côté des vitres, sans une plainte, tous les nuages ont rendu l'âme, et brille l'air limpide, aveuglant, d'une journée réssucitée du néant.
Plage. Et mer.
Lumière.
Le vent du nord.
le silence des marées.
Des jours. Des nuits.
Une liturgie. Immobile, si on regarde bien. Immobile.
Des personnes comme les gestes d'un rituel.
Autre chose que des hommes.
Des gestes. »

dimanche 9 février 2014

L'ultra-réalisme de Diego Fazio

Voici les dessins de Diego Fazio, un jeune artiste qui utilise seulement des crayons à mine ainsi que des valeurs de gris pour faire des oeuvre à couper le souffle, d'un réalisme extrême. La minutie, le soucis du détail et les longues heures qu'ont du prendre ce travail méticuleux m'impressionne beaucoup, mais ce qui m'a le plus renversé, c'est à quel point ses créations sont réalistes. Son travail donne l'impression que l'on regarde une photo tellement les traits de ses personnages sont justes et détaillés. Diego Fazio réussi à nous tromper avec ses dessins si réalistes qu'on perçoit comme des photos. 

Pour voir comment les détails sont importants pour l'artiste : 






Fleurs glacées



C'est par hasard que je suis tombée sur des photos très impressionantes de Matthias Wietz, un chercheur membre de l'équipe de biologie de l'Université de Washington, en voyage au Pôle Nord. Sur cette image, nous pouvons voir de jolis flocons formés sur l'eau glaciale du grand nord. Le jour où Matthias Wietz a pris les photos, l'air ambiant était plus froid que la surface de l'océan, et il a vu des petits morceaux de glace apparaître sur la mer. L'équipe a littéralement vu les flocons géants se créer devant leurs yeux! Comme j'aurais voulu voir cette scène.­..  

jeudi 6 février 2014

Speak rich en tabarnaque

Je sais bien que la crise étudiante n'est plus d'actualité, mais je tiens quand même à partager avec vous un poème que m'a sœur m'avait montré durant le printemps 2012. En plus, ce poème, intitulé «Speak rich en tabarnaque», est un pastiche du poème mythique de Michèle Lalonde... Clin d'oeil à la théorie sur l'intertextualité vue en classe... 
Lire ici : http://www.tamere.org/2012/03/ta-mere-porte-un-carre-rouge/ «Speak rich en tabarnaque», de Marie-Christine Lemieux-Couture.

J'ai vraiment aimé ce poème pour la simple et bonne raison que je suis totalement d'accord avec les propos de l'auteure. Premièrement, lorsqu'une oeuvre est engagée, elle monte automatiquement dans mon estime et, deuxièmement, lorsque je suis du même avis que l'auteur, il est presque inévitable que la création me plaise. C'est, comme vous l'avez sûrement remarqué, un poème que j'ai trouvé très bon, surtout grâce aux thèmes qui y étaient abordés, par exemple, le système corrompu, l'écart entre les riches et les pauvres, le 99%, la crise étudiante, la vente de nos richesses à bas prix pour engraisser les compagnies déjà multimilliardaires, etc. Ce poème, très marqué idéologiquement par la gauche, a aussi su me captiver grâce au style linguistique. Le choix de chaque mot et des figure de style est vraiment bien sélectionné dans un but de frapper de plein fouet les esprits et les pensées. Ce poème percutant est vraiment excellent, autant sur le plan langagier que pour les dénonciations décrites à l'intérieur. 


mercredi 5 février 2014

Animal Collective

Animal Collective est un groupe de rock expérimental originaire de New York qui a été formé en 2000. Je l'ai découvert récemment grâce à une amie et, tout de suite, je suis tombée sous le charme des sons psychédéliques et enchanteurs de ces quatre artistes. 



Ce que j'ai le plus aimé de ce collectif, c'est le fait que cette musique est très originale et innovatrice. Pendant qu'on écoute Animal Collective, on est transporté dans un univers différent du nôtre, entraîné mentalement dans un autre espace... C'est vraiment une formation que j'ai apprécié du premier coup, et il me reste encore beaucoup de choses à découvrir sur eux. Jusqu'à maintenant, j'ai écouté l'album Sung Tongs, sorti en 2004, et j'ai beaucoup aimé la chanson «The Softest Voice». 



  

samedi 11 janvier 2014

BOUFFE

Voici quelques photos sympatiques de nourriture vue sous un autre angle. Comme j'adore manger, j'ai bien aimé cette série de photographies de Pierre Javelle et Akiko Ida. Je la trouve très originale. Les petites mises en scène sur les aliments m'ont fait sourire... et m'ont donné faim! 

mardi 7 janvier 2014

Tibet - Ce qu'il reste de nous

Récemment, j'ai regardé un documentaire sur le Tibet qui m'a beaucoup ébranlé. Ce qu'il reste de nous explique très bien la situation actuelle au Tibet, qui a été envahi en 1950 par la Chine. Celle-ci voulait prendre le contrôle du territoire tibétain, et visiblement, l'opération a été réussie : le Tibet est rayé de la carte et incorporé à l'immense Chine communiste. 

Depuis ce temps, un génocide fait rage au Tibet. Le peuple tibétain, principalement composé de Bouddhistes (prônant donc des valeurs très pacifiques) se fait décimer en ce moment même. Les militaires chinois ont détruit la majorité des temples sacrés et les Bouddhistes qui apparaissent dans le reportage courent un risque pour seulement y avoir participé... Les droits et libertés des gens au Tibet n'existent plus, et évidemment, l'Occident s'en lave les mains. Le mutisme de l'ONU face aux demandes à l'aide du Dalai Lama m'a vraiment mise en colère. L'injustice dont les Tibétains sont victimes doit cesser. 

Ce qu'il reste de nous, à voir :

mercredi 1 janvier 2014

Sortie sur le plateau

L'avant-dernière semaine d'école avant le congé des fêtes a été pour nous, gens en littérature, très agréable puisque nous avons pu faire suer toutes les autres classes : un après-midi sans cours dans le plateau Mont-Royal! En fait, nous avions une sortie littéraire sur l'avenue du Mont-Royal, lieu où le fourmillement culturel est à son comble. 

Nous avons commencé par une poutine de La Banquise afin d'avoir des forces pour affronter le froid intense qui sévissait ce jour-là. Nous sommes ensuite allés à La bouqinerie du Plateau et à la Librairie Bonheur D'Occasion, qui se situent toutes deux sur la célèbre avenue. Là, nous avons pu découvrir de nombreux livres qui sont souvent à moindre prix. À La bouquinerie du Plateau, j'ai trouvé un autre livre de Boris Vian (Et on tuera tous les affreux) qui est soit disant passant un auteur que j'aime bien, autant pour sa musique que pour son oeuvre littéraire. Nous avons également visité la boutique Aux 33 tours et nous avons observé les vinyles de nos groupes préférés. 

Ce que j'ai le plus aimé de cette sortie, c'est le fait que nous ayons pu découvrir nos livres dans d'autres librairies que Renaud-Bray ou Archambault, qui sont des magasins plutôt commerciaux, et moins axés sur la richesse littéraire que les livres contiennent (selon moi). Les petites librairies de quatier sur Mont-Royal sont plus conviviales et elles ont toutes quelque chose d'unique et de propre à elles-mêmes. Personnellement, lorsque je vais au Renaud-Bray, je sais ce que je veux, je ne m'attarde pas... Mais quand je vais chez Raffin (librairie sur St-Hubert, entre Beaubien et Bellechasse plus proche de chez moi) ou à La bouquinerie du Plateau, je prends le temps de regarder tous les recoins du magasin et je ne cherche habituellement rien de particulier, je pars avec une découverte faite là-bas. C'est cette petite différence qui change tout pour moi par rapport aux librairies, et j'ai beaucoup aimé en visiter lors de notre sortie. 

   

Avec un petit chien, pourquoi pas?